Cela n’en finit pas
Technip pourrait supprimer 130 postes dans ses activités de prestations subsea (UK subsea delivery business), basées à Aberdeen. Le,parapétrolier français l’a confirmé le 20 septembre lors d’une réunion dans la ville écossaise avec les représentants du personnel. Une période de consultation est en cours.
Le projet est motivé par les « niveaux d’activité significativement réduits » dans l’industrie pétrolière, a expliqué Technip. L’unité concernée, qui travaille essentiellement pour la mer du Nord britannique, emploie de l’ordre de 600 personnes. Technip a réaffirmé sa volonté de rester présent dans l’offshore britannique.
Lourd tribut
En 2015, il avait annoncé un plan de restructuration devant conduire à 6 000 suppressions d’emplois à travers le monde. Il avait prévenu que les réductions dans le subsea se feraient sur les marchés à forte pression comme la mer du Nord.
Les employés de l’offshore paient un lourd tribut à la crise. Au-delà des suppressions de postes, les conditions salariales se durcissent. Plus de 300 employés de l’offshore norvégien, tous membres du syndicat Industri Energi, se sont mis en grève le 21 septembre. « L’association de l’industrie pétrolière norvégienne n’a montré aucune volonté de satisfaire nos demandes modérées », a expliqué le syndicat.
Les salariés en grève travaillent pour Schlumberger, Baker Hughes, Halliburton ou Oceaneering. Leur mouvement affecte des activités comme la gestion environnementale des résidus de forage, la surveillance des puits et le pilotage d’engins sous-marins téléguidés (Rov).
Le 30 septembre 2016 : Technip: Le chantier de Pori au chômage technique
Les 476 employés, soit l’intégralité de l’effectif, du chantier de Technip à Pori, dans le sud-ouest de la Finlande, vont entrer dans une période de chômage technique à compter de la mi-octobre. Les congés ont, pour certains, une durée limitée, et pour d’autres, n’ont pas de date de retour encore prévue.
Pori, seul chantier naval du groupe français d’ingénierie pétrolière, est notamment spécialisé dans la construction de plateformes pétrolières de type SPAR. Il a également remporté des contrats pour des travaux de sous-traitance pour la construction de l’EPR finlandais ainsi que des fondations pour le champ éolien de Suomen.
Hyötytuuli Oy.
La crise pétrolière a cependant raréfié les commandes et n’alimente plus suffisamment, pour l’instant, le site de Pori. Les congés pourraient être interrompus en cas de nouvelle commande.